31 décembre 2015

Arme : objectif survie.


Voilà un sujet qui est épineux. Vous l'avez sans aucun doute constaté lors de vos recherches sur Internet, le moindre BOB est équipé d'une arme, l'EDC également parfois. Mais moi je vis en France. Et l'arme à feu en France, c'est quelque chose de difficilement accessible et de relativement onéreux.
Attention, là je vous parle d'une arme à feu. Cette arme pouvant être de poing ou plus volumineuse et son calibre allant croissant à partir (souvent) du bon vieux .22LR jusqu'à... De la folie pure et simple...


Pour commencer, une arme reste une arme et elle ne doit être en votre possession que de manière légale, ce qui sous-entendra que vous possédez toutes les autorisations légales en vigueur. Il est bien évident aussi (je l'espère en tout cas) que vous soyez rompu à l'utilisation de cette dernière (ce qui fait bien plus que le nombre légal minimal de tirs par année !).

Maintenant, quel type d'arme et pour quelle utilisation? 
C'est mon plus gros problème. Car je n'aime pas particulièrement les armes à feu. 
Ce sont des "outils" efficaces, mais je les considère toujours comme dangereuse, car après tout, leur but est d'être efficaces et donc le plus souvent létales. 
Je fais donc bien ici le distinguo entre l'arme létale et l'arme incapacitante non létale.

Aujourd'hui je parle d'armes létales.
Je suis très arme de poing, mais orienté pour la défense plus que pour la chasse. Je ne suis pas chasseur dans l'âme. Mais quand bien même. Je suis tireur au fusil et à l'arme de poing, certes, mais sur de la cible en carton. Je ne suis pas exercé sur du tir tactique, encore moins en situation de combat et/ou de stress... 
Suis-je le seul ?

Pourquoi devrais-je donc avoir dans mon BOB ce type d'arme? 

Et là, je vous parle de mon BOB destiné à de l'évacuation d'urgence, en cas d’inondation par exemple. 
Comment pourrais-je laisser cette arme dans mon sac, sachant que ce dernier reste accessible à mes drôles? 
Non, je ne peux envisager cela. Trop dangereux. 
Et le but de tout ça est de tenter de survivre à une situation de danger, oui, mais pas à une situation que j'aurais moi-même créée.

Pour autant, je fait bien la différence avec une situation aggravée, comme celle de devoir quitter le domicile parce qu'un conflit éclate. Là, bien évidemment, je garderais mon arme de poing à porté de main afin d'assurer ma défense et celle de mes proches.

Bref. Pour en revenir à l'arme, je pourrais aussi bien prendre la bonne vielle carabine. Elle est adaptée pour chasser du gibier de taille moyenne et éventuellement me permettrait d'assurer une certaine dissuasion.

Et bien c'est elle que je vais privilégier dans un premier temps. Une carabine 22LR MOSSBERG Plinkster 802 synthétique au canon silencieux car avec tube carbone englobant toute la longueur du canon. Elle reste donc relativement silencieuse en plus.
Et l'arme de poing viendra en second, probablement un pistolet RUGER MARK III. 
Mais le tout dans une partie amovible de mon BOB. Partie accessible uniquement par ma compagne ou par moi, seulement en cas d'évacuation de plus de 72 heures et pas pour des raisons d'ordre naturel... Pensez-vous comme moi que j'aurais du mal à expliquer la présence dans mon sac d'à la fois la carabine et le revolver aux autorités dans le cas contraire?

Pour le calibre, j'ai choisi volontairement de rester sur du .22LR. 
C'est une munition de faible encombrement (je peux en porter plus) et qui permettrait à ma compagne ou dans un cas extrême, à mon aîné, de s'en servir plus "facilement".

Je ne vis pas dans une région trop sauvage ou trop peuplée, je reste donc simple. 
Le plus pratique dans ma situation étant d'éviter le danger plutôt que de l'affronter face à face. 

Je ne suis pas un guerrier. Et quand bien même je le serais, je reste convaincu qu'un guerrier "encombré" d'une femme et de deux enfants, sera bien moins efficace que s'il était seul. 
Voilà pourquoi je ne partirais pas dans un délire paranoïaque m’amenant à me procurer tout un arsenal.

30 décembre 2015

Sac à dos FORCLAZ Air de chez Quechua


Voici mes derniers achats en matière de sac à dos. J'ai trouvé ce sac à dos de 20L à 19,95€ (29,95€ pour le 30L) chez le Décathlon du coin.

A la fois accessible à de nombreuses bourses, il se montre simple et suffisamment solide pour un sac destiné à devenir un sac d'évacuation d'urgence. En revanche, si vous envisager un usage plutôt intensif, oubliez et montez de gamme.

Il est relativement léger et pratique pour enfants ou adultes (de petite taille), il ne lui manque que l'étanchéité... 
Personnellement, je n'y ai pas prêté attention, car les kits qui iront dedans sont déjà des contenants eux-mêmes étanches. A réfléchir donc si cela n'est pas votre cas.

J'ai également apprécié les nombreuses déclinaisons de couleur qui font que chaque sac est du gout de son propriétaire (et croyez moi, avec les drôles ce n'est pas toujours facile).

Le sac d'évacuation


Le sac d'évacuation, “Bug Out Bag” (BOB) de l’autre côté de l’Atlantique, est certainement ce qui est le plus “difficile” à composer.
La probabilité de devoir évacuer notre domicile doit être étudiée sérieusement et soigneusement.
Les faits sont là. Les risques existent bel et bien et combien de personnes sont contrainte chaque année de quitter leur domicile dans la précipitation, même que pour quelques heures? Combien de ces personnes retrouvent leur foyer détruit et n’ont plus rien?
Le dernier exemple en date est arrivé au sein de mon département lorsque des tornades ont frappés en septembre dernier.
Résultat, en quelques minutes, plusieurs familles se sont retrouvées démunies entièrement.
Un sac d'évacuation aurait pu leur être utile, du moins en ce qui concerne la partie paperasse (qui en France est proportionnellement ÉNORME) et qui est invariablement utile. Mais j'y reviendrais sur la création de LA sauvegarde documentaire.
Voilà donc une des utilités d'un tel sac.
Le saviez-vous?
Dans une situation d’urgence, les réseaux d’eau courante, d’électricité, de téléphone peuvent être coupés. Vous devez être prêt à vivre de manière autonome quelques jours avec certains articles essentiels, à votre domicile (confinement) ou en dehors après un ordre d’évacuation. 
Malgré cela, ce n'est que très dernièrement, qu'avec ma femme, nous avons décidé de mettre en place ces sacs d'évacuation. Jusque là, nous avions juste chacun un E.D.C. réduit sur nous et un trousseau un peu plus gros dans la voiture.
Aujourd'hui, nous avons sauté le pas.
Mais effectivement, le sac d'évacuation doit être bien réfléchi. Beaucoup de points sont à étudier, variant, selon les personnes, leurs âges, leurs capacités physiques, etc...
Pour notre foyer, nous avons mis en place 1 sac par personne. Nous sommes quatre, soit 2 adultes et 2 enfants, donc quatre sacs à construire (ça c'est des maths!). 
Je parles de construire un sac, car c'est vraiment cela.
Nous sommes donc parti d'une liste existante, et après études et réflexions, nous en avons créer une à nous. Puis celle-ci s'est divisée en quatre. Un liste par sac en somme, chaque liste étant adaptée au propriétaire du sac.
Des listes, sur Internet, il y en a des tonnes. Chaque site, chaque forum, chaque article vante les mérites de sa liste. Mais au final, si l'on rassemble une majorité de celles-ci, des éléments sont communs à toutes. 
Ce sont ces derniers que nous avons conservé en priorité.
Mais cela n'est pas tout. En effet, il ressort nettement que le sac doit aussi être construit en fonction de l'individu et surtout de son environnement. 
Pour revenir au contenu du sac, il doit vraiment être adapté à la personne. En fait, il ressort que chaque élément de votre sac vous sera utile à partir du moment ou vous savez l'utiliser. Un firesteel, c'est super, mais encore faut-il savoir l'utiliser pour faire un feu. Préférez-y allumettes ou briquets si vous n'êtes pas familier de son utilisation. Pensez ainsi pour les sacs des enfants.
Pour une trousse de survie, pareil, si vous n'êtes pas chirurgien, abstenez-vous de prendre de quoi faire un pontage coronarien... Préférez plutôt de l'utile, comme un pansement compressif 'CHUT' pour les hémorragies externes importantes. Et formez-vous au premiers secours! Pas cher et très utile.
Bref, pensez à tout ce qui est utile dans votre environnement immédiat, ne vous encombrez pas de choses inutiles et/ou superflues.
De même, ne prenez que ce dont vous êtes capable d'utiliser ou de porter. Pensez poids et encombrement. Nous parlons de sac d'évacuation d'urgence, pas un sac de randonnée, pas une maisonnée non plus. Vous n'avez que quelques minutes pour évacuer, donc pensez pratique, peu encombrant, peu lourd. Et en plus pour l'entreposer dans une zone accessible (comme le placard de l'entrée), se sera plus simple.
Je ferais bientôt un nouvel article sur le sac d'évacuation en vous montrant les miens.

Nouveau couteau de camp


Le "petit" dernier, mon couteau de camp, 35cm d'acier forgé, 4mm d'épaisseur, manche en bois d'Ipé poli. Sorti de forge le 15 décembre dernier.

Pourquoi un tel couteau?
Primo, pour me faire plaisir! Je suis accro aux couteaux... Je les aime tous! 
Mais celui-là, c'était aussi pour me faire plaisir et de le faire faire sur mesure par un forgeron, un modèle unique.
Secundo, le besoin d'un outil fonctionnel en camp pardi!

Certes, il est grand, il est lourd, il rouille s'il n'a pas la lame graissée, mais je le voulais ainsi car je le tiens bien mieux en main qu'un couteau plus petit. Lourd, mais robuste aussi. Quant à la graisse sur la lame, cela ne me gène pas et pour manger, je garde de toute manière mon fidèle (et increvable!) tatou. Et l'acier s’affûte bien.

29 décembre 2015

Condition physique du (sur)vivant


Voilà, j'ai annoncé la chose !
La condition physique ! Le bien être général de votre corps. Mais sur notre sujet qu'est la survie, il est question de bien plus qu'un simple potentiel physique. 

Lorsque l'on parle de condition physique, on fait souvent penser au sport qui lui est associé. 
Le sport c'est bien, mais pour autant est-ce tout ce qui vous sauvera?
Parce que de mon point de vue et de l'expérience de ma vie, tout sportif que l'on soit, si l'on manque de volonté, si l'on est fort peu débrouillard et que sais-je encore, on survie moins bien, voire difficilement.

Pour autant, il faut bien le reconnaître, posséder une bonne condition physique, ça aide.
Une chose toute bête, mais je le constate souvent, ne serait-ce que pour la marche. Et bien mes enfants, certaines personnes âgées nous mettent sérieusement la pression à nous qui sommes plus jeunes ! 

Endurance, vitesse, maintient de l'effort... Je croise régulièrement de ces super papys et mamies. Et bien, ces personnes montres des capacités que beaucoup n'avons pas ou plus !
Bien évidemment, tout cela se forge dans le temps et le temps, si ces personnes l'ont, nous, jeunes actifs en avons moins, enfin, nous nous en donnons moins. Et voilà ou le bas blesse. Nous perdons cette condition physique essentielle. 

Avouez-le, quand avez-vous pris vos pieds plutôt que votre voiture, ne serait-ce que pour aller chercher le pain le samedi matin? On perds cette faculté à marcher et donc à rester endurant. C'est un effort physique et je vois bien des personnes habituées à la salle de sport qui sont pourtant incapables de marcher longtemps.

Alors si on rajoute un bon sac à dos... Ou marcher dans le sable mou... etc...

Bref, tout ça pour dire que je m'y suis remis. La marche, j'en faisait déjà, pour le plaisir, pour la rando aussi, mais j'admets l'avoir laissé souvent de côté au quotidien pour le confort de mon siège de voiture... Et plus que ça, en plus de la natation pratiquée quotidiennement, je me mets au cardio-fitness-musculation, pour entretenir la machine, dérouiller les jointures, etc. 
Oui, vous l'avez deviné, j'arrive à 4O ans... 

Mais c'est surtout que sur les 2O dernières années, j'ai vraiment perdu beaucoup sur le plan physique. Je suis plus "pépère" et je voudrais retrouver cette sensation de bien être physique ou l'on se sentirait presque invincible, comme à 2O ans...

Je pense que cela est aussi un facteur à prendre en compte dans la survie.
Et vous?

27 décembre 2015

Le téléphone mobile


Voilà un moment que l'idée me démange, alors voilà, c'est fait, je lâche tout !
Le mobile, ou portable, ou smartphone, bref, un téléphone que l'on trimbale avec soi, partout. Et quand je dis partout, c'est partout ! Cela en deviendrait presque malsain, pourtant, il est devenu un incontournable. 
Pour le mobile, je trouve ça hyper pratique. Je ne le cache pas, j'ai personnellement une bonne collection de mobiles et smartphones divers dans mes tiroirs. 
Pourtant, malgré tout, je viens de m'en racheter un nouveau. Enfin pas si nouveau que ça. La seule différence, c'est que celui là, il ne tourne pas sous IOS ou Androïd ou autre MUI et compagnie. Il n'est pas tactile et son écran n'est pas un format HD de compétition. Pas d'applications, pas de jeux pas de GPS... 
Internet quand même, pour les mails au moins et Bluetooth pour la connectique dont j'ai utilité, photos même.
Bref, il capte !
Car sa batterie est nettement moins sollicitée que sur un smartphone et elle à pour le coup une autonomie presque indécente.
 
Le top du top, même avec des gants, je peux texter. Pas besoin de gants avec les bouts des doigts en truc machin chose pour pouvoir se servir d'un écran tactile.
Alors oui, j'ai arrêté le smartphone au profit d'un bon vieux mobile à touches, dont certaines sont programmées pour les numéros utiles et ceux de mes proches, car même si mon écran est cassé, je peux téléphoner, il suffit de rester appuyé sur la bonne touche. 
Faites-en de même avec un smartphone à écran cassé... Cela m'est arrivé une fois, c'était mission impossible.
Alors pour le côté "survie" dans mon EDC, il est bien au chaud, à sa place. 
Et devinez quoi? j'en ai même dans mes sacs d'évacuation pour ma femme et mon fils, il n'ont qu'a y insérer leur carte SIM. 
Attention toutefois, je n'oblige personne à faire de même, mais pensez-y peut être.


Question prix, une misère comparé aux mobiles à la mode et compatible tous opérateurs.
En revanche, il capte partout, même en caves ou souterrains, métro, plage, forêt, bus, etc.
Et surtout, il dure !

16 décembre 2015

Étiqueter ses kits

Tout est dans le titre. Étiqueter ses différents kits peut paraître anodin, mais pour moi qui travaille dans un domaine ou la sécurité fait loi, j’ai trouvé que l’usages de pictogrammes bien voyants était sensé, qui plus est si certains kits sont mis entre les mains d’un enfant. Cela est personnellement mon cas, avec mon bout de 8 ans. Même si ce dernier sait lire, je lui ai fait tester chaque pictogramme et il à eu 100% de bonnes réponses ! Donc je suis satisfait, car si un drôle de 8 ans comprend, n’importe quel adulte également.

Et comme nous sommes là pour partager, nous vous fournissons un aperçu des fameuses étiquettes :


Vous retrouvez donc ainsi le kit ‘CAMP’, pour tout ce qui est couchage, tente, tarp, etc.. Le kit ‘COM’, pour tout ce qui est communication, le kit ‘EAU’ avec tout ce qui touche à la purification et au contenants et à l’eau elle-même, le kit ’FEU’, le kit ‘MIAM’ qui contiendra… Devinez! 
Le kit ‘OUTILS’, le kit ‘PÊCHE’ et le kit ‘SANTE’. On peu encore en rajouter, en fonction des kits que l’on veut créer.

Le truc de l'étiquetage nous est pratique dans le sens ou nous avons des contenants de type identiques à la fois entre eux et dans les sacs de chacun. Donc, au lieu de devoir ouvrir chaque contenant, un coup d’oeil rapide sur l’étiquette suffit.

De plus on peut éventuellement lier facilement les différentes boites qui constituent un kit complet ou des kits complémentaires.

Le premier couteau

Notre cadet va avoir ses 8 ans dans quelques semaines et selon une ancestrale tradition familiale, c’est l’âge auquel les héritiers mâles (et oui autrefois, les filles n’y avaient pas droit... Et comme nous n'avons fait que des garçons... CQFD) reçoivent leur première lame de poche et apprentissage qui va avec. 

Admettons, oui, cela peut paraître un peu jeune, mais vivant en zone rurale et descendant de familles paysannes, pour nous, c’est quelque chose de banal, voire normal.
De plus nous sommes régulièrement en ballade dans la campagne, en randonnée, en forêt, ou en bordure de mer ou même en pique-nique. Un couteau de poche est donc utile pour tout plein de choses. 

Personnellement, je me souviens encore du mien, qui ressemblait trait pour trait à celui-ci :



Mais pour autant, nous n'allons pas mettre entre les mains d’un drôle une lame de 40 cm bien effilée ! 
Non, comme le veux la tradition, c’est du couteau simple, une lame de 8 cm maximum et aujourd’hui avec un bout rond et un blocage de lame qui ne sont pas sans me déplaire... 

Car je me rappelle le nombre de fois incalculable ou la mienne de lame, s’est refermée sur mes doigts ! 

"Le métier qui rentre me disait les hommes !..." 

C’est pour cela que j’ai regardé de plus près la gamme de couteau pour enfants, soit quatre couteaux : 

1- Le Victorinox MyFirst 


Le Victorinox! Malgré sa lame à bout arrondi, c’est un vrai couteau suisse et de même qualité de fabrication que les grands. Les accessoires simples comme les traditionnels cure-dent et pince à épiler sont présent, avec le décapsuleur ! Existe en bleu et rouge, il est cool. Vraiment. Et il possède un anneau d’attache. Le MyFirst de Victorinox est un couteau bien construit qui durera longtemps, mais attention à l’absence de blocage de la lame sur ce modèle. 

2- L’Opinel Enfant 




L’Opinel reste un Opinel, avec le blocage de la lame qui est très efficace et n’est plus à prouver, mais qui nécessite une explication rapide du comment la virole, car tel est son nom, fonctionne. C’est un réflexe que les enfants mettront un certain temps à apprendre! Le tranchant est bon et suffisant. L’ergonomie du manche est excellente. Le manche arrondi tient parfaitement en main. Le trou à l’arrière du manche pour y installer une lanière est pratique. Le manche est injecté en polyamide chargé en fibre de verre qui garantit une grande résistance aux chocs, à l'eau, et aux températures extrêmes (-40°C à +80°C). Un sifflet est intégré dans le talon du manche, sans bille il fonctionne par tous temps, d'une puissance de 110 dB, il a une portée d'environ 300 mètres en zone dégagée. Ça, c’est le plus je trouve. 

3- Le Laguiole enfant 



Joli avec son manche rayé mais déception car l’inscription « semi-affûté » au révèle que, ça ne coupe pratiquement pas... Bien pour une tranche de jambon, mais pour tailler un bout de bois, on repassera... Et question sécurité le danger est justement à essayer de couper avec une lame mal aiguisé! Les finitions « Made in Pakistan » ne rassurent pas non plus et surtout, la lame n’a pas de système de blocage. 

4- Le Wenger Junior 09 



Le Wenger Junior est le couteau le plus complet du groupe, mais il respecte quand même un budget raisonnable. C’est également un vrai couteau suisse, comme le Victorinox. Son manche donne une impression de solidité renforcée par rapport au Victorinox. Le plastique possèdes des moulures au manche pour une bonne une prise en main et agréable avec ça. Pour les accessoires, nous trouverons une scie à bois, un lime à ongles, un cruciforme, un cure dents et une pince à épiler. La lame possède elle, un blocage, mais pas la scie, ce qui est dommage. 


Roulement de tambour ! Le vainqueur est : l’Opinel ! 
Après avoir comparé les 4 couteaux, il était clair que seuls l’Opinel et le Wenger étaient acceptables pour un jeune enfant du point de vue de la sécurité apportée par le blocage de lame. 
Pourtant, en dernier recours et après réflexion, nous avons écarté le Wenger, car la scie, elle ne se bloque pas. Dommage car elle est de bonne qualité, peut être même aussi bonne que chez Victorinox, c’est dire! 
Mais nous trouvons aussi que pour un couteau de débutant, trop d’accessoires est justement en trop. 
Le tournevis va servir irrémédiablement à autre chose que lors de sorties nature et cela nous présage du démontage sauvage de meuble et autres jouets. 
De plus, nous ne prévoyons pas de confier un couteau de manière permanente à notre drôle, mais seulement lors de nos excursions. Comme pour l’aîné d'ailleurs.

Et là, le sifflet est LE point positif qui l'a emporté. 
Commandé chez Opinel sur le site suivant : http://www.boutique-opinel-musee.com/.

Reçu ce matin, fidèle à notre choix, conforme et de qualité. Sauf peut-être la virole qui bouge un peu et qu'il faut vraiment serrer bien fort pour éviter que la lame ne vibre un peu, la différence avec le manche en bois peut être. 
Le tranchant est lui, à la hauteur du couteau pour adultes.
Quoiqu'il en soit, nous allons maintenant devoir le tester ! La suite au prochain numéro.

15 décembre 2015

E.D.C. ? Késako ?


Le E.D.C. ou Every Day Carry, désigne tous les objets que l'on porte en permanence sur soi, dans une sacoche, dans ses poches ou son sac à main pour les dames.


L' 
E.D.C. est à différencier d’un kit de survie qui lui est préparé pour l’urgence, comme le sac d'évacuation.
Ce n’est qu’un minimum, le “matériel” de tous les jours, ce dont l’on a besoin dans son environnement de tous les jours et que l’on peut adapter en fonction de ses sorties ou loisirs par exemple.
Chaque 
E.D.C. est donc différent, il est créé personnellement, là aussi, en fonction des besoins, des priorités et de l'environnement de chacun.
Mon propre 
E.D.C. (en photo), je l'emporte avec moi, chaque jour. C'est une simple sacoche passe-partout contenant le matériel suivant :

- un stylo feutre

un bloc note ou paquet de post-it! (non présent sur la photo)
un mobile qui n’est pas un smartphone
housse téléphone que l’on peut aussi porter à la ceinture
mes papiers (CNI, carte grise, etc.), argent, CB
une petite trousse pour les petits objets
mon trousseau de clefs véhicule auquel s’ajoute les clefs du domicile
un chargeur solaire avec lampe LED intégrée et son cordon
une clef USB cryptée avec mes données sensibles et précieuses
une carte SD cryptée avec les données de mon travail
un opinel
une housse pouvant elle aussi se porter à la ceinture
une lampe LED
une pince multifonction type Leatherman

Je complète cet E.D.C. chaque jour avec 1 à 2 barres énergétiques ou des fruits secs et ma montre portée à mon poignet. L’étui CB contient de l’aluminium.

Depuis, j’ai rajouté 2 aiguilles fines dans le corps de la lampe LED et enroulé du DuckTape. Également, j’ai rajouté à la tousse du fil de fer à la fois fin et conducteur et deux hameçons pré-montés de taille 10 avec environ 10m de fil de pêche 20/100 enroulé sur une ‘cannette’ de machine à coudre.

Pourquoi ce blog?


Voilà une bonne question. 
Bon alors pour commencer, il faut comprendre que l'objectif premier n’est pas de faire un blog pour les "adeptes" de la chasse aux zombies ou autre divagations du genre. Je ne fais pas non plus de la promotion pour les articles “survival business”.
Bien entendu, notre belle image de blog montre une "jolie" explosion nucléaire, mais là, c'est juste pour accentuer le côté dramatique, même si il faut bien se l'avouer, nous ne sommes pas à l'abri d'une telle catastrophe. Souhaitons qu'elle ne se produise jamais.
Non, nous, nous avons pour objectif de simplement présenter les retours d’expériences, notre mode de préparation et d'organisation, etc., juste pour essayer de palier au maximum à une situation possible d’urgence entraînant elle-même une possible situation dite de “survie” ou d’attente des secours.
Pourquoi cette démarche?
Parce que nous vivons dans un département de France ou il existe divers facteurs de risques que nous ne pouvons ignorer :
> Feux de forêts
> Inondation
> Inondation par ruissellement et coulée de boue
> Inondation par submersion marine
> Mouvement de terrain
> Phénomène lié à l'atmosphère
> Phénomènes météorologiques : tempêtes et grains (vent)
> Séisme (Zone de sismicité: 3)
> Accident industriel
> Accident nucléaire
> Transport de marchandises dangereuses
Rajoutez à cela toutes les catastrophes naturelles, conflits et/ou attentats dans divers pays et bien évidemment malheureusement là encore, les récents événements liés aux attentats de Paris et l’état d’urgence qui en découle, le plan VIGIPIRATE, la menace terroriste... Je pense que vous me comprendrez aisément.
Le saviez-vous ?
Se préparer aux risques majeurs c'est anticiper une situation d'urgence.
Possédant l'instinct à se protéger soi et les siens, nous ne pouvons rester impassibles devant de tels risques. Encore moins se refuser à les ignorer.
Et comme nous sommes une famille, que la vie est juste un peu chère, nous devons bien trouver des astuces, car ce qu'une seule personne peut s'offrir, nous devons le multiplier par quatre... Et donc certaines choses deviennent onéreuses et/ou compliquées. Ajouter à cela nos différences de physiques et d'âges, vous comprendrez vite.

Voyez donc ce blog comme celui d'amateurs, de gens non spécialistes de la (sur)vie, c'est une contribution, un partage totalement gratuit, sans entourloupes, sans intérêts, sans TVA... Juste pour éventuellement avoir une utilité si vous-même et vos proches êtes dans la même situation.
Vous pouvez aussi trouver cette démarche étrange, farfelue ou nous traiter de psycho...
Nous ne vous jugerons pas, mais si vous ne le saviez encore pas, le gouvernement français lui-même vous invite à une telle démarche. Allez voir sur les sites suivants et faites-vous votre propre opinion : 
Bonne balade !

1 décembre 2015

Blog remis à jour

Voilà, on arrive en fin d'année et j'ai un peu de temps, alors je remets mon blog (abandonné depuis un bout) au goût du jour et j'y ré-importe certains de mes articles. Celui-là, de blog, devrait durer un peu plus longtemps et surtout être à jour !

Il est toujours orienté sur mon credo qu'est le survivalisme familial, qui par extension, est l'ensemble des principes sur lesquels j'ai fondé mon opinion et ma conduite.

Je cherche donc à optimiser ma prévoyance et la préparation qui en découle pour une famille de quatre personnes. 
Mon principal ennemi à tout cela ? Le budget familial !

Je ne puis donc pas être sur du survivalisme avec équipement top high tech et onéreux (Car si j'avais des moyens illimités, je posséderais une BAD équipée, un véhicule adapté et le top du top du cool en terme de survie).

Alors en attendant un loto gagnant, je fais avec ce que je peux acheter, récupérer, transformer.

Guillaume